L’opération des amygdales, appelée amygdalectomie, est une opération fréquente en France (plus de 30 000 interventions par an.)

Cette intervention consiste à enlever la totalité du tissu amygdalien, ou une partie de celui-ci.

Les amygdales sont un tissu lymphoïde situé en arrière de la gorge. Ce tissu lymphoïde participe à l’immunité de l’enfant et a une taille maximale entre 2 et 5 ans. Au-delà de l’âge de 12 ans, il a tendance à régresser.

Il peut être nécessaire d’opérer les amygdales lorsque ce tissu devient problématique.
L’indication principale actuellement est le syndrome d’apnée du sommeil de l’enfant sur hypertrophie amygdalienne. En effet, l’hypertrophie du tissu lymphoïde peut provoquer une obstruction rétro-pharyngée et entraîner des apnées du sommeil lorsque l’enfant dort.

Après un enregistrement du sommeil, ou en cas d’observation d’apnée du sommeil, on peut proposer à votre enfant une exérèse du tissu amygdalien. On conseillera dans ce cas un traitement conservateur avec une amygdaloglotomie. Cette intervention réalisée à l’aide de la radiofréquence nous permet de garder un minimum de tissu amygdalien et de lever l’obstruction en fond de gorge.

L’autre grande indication de l’amygdalectomie est la répétition des angines bactériennes.
Après discussion avec votre chirurgien, il pourra vous proposer soit une exérèse totale des amygdales, soit un traitement conservateur avec une amygdalectomie partielle en radiofréquence.

 

Les deux techniques ont leurs avantages et leurs inconvénients :
L’amygdalectomie partielle est moins douloureuse, avec moins de risques post-opératoires.
Elle a pour inconvénient une rare, mais possible repousse des amygdales dans les 5 ans qui suivent l’intervention. L’amygdalectomie totale est plus douloureuse et a plus de risque de saignement post-opératoire lors de la chute d’escarre qui peut survenir 7 jours après l’intervention.

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Avec l’amygdalectomie totale, il n’y a plus jamais d’angine, il n’y a pas de repousse.

Si vous avez des questions pour cette intervention, n’hésitez pas en parler à votre chirurgien.